Le secteur des sciences de la vie, et en particulier les fabricants de thérapies avancées, doivent augmenter considérablement leurs effectifs au cours des prochaines années pour répondre à la demande, selon Hayley Mulhall, PhD, PDG et co-fondatrice de FourPlus, une nouvelle start-up qui introduit la réalité virtuelle dans l'espace de la thérapie cellulaire et génique. "Nous considérons ces méthodes de formation comme un catalyseur pour cela", dit-elle.
Mme Mulhall parlera de FourPlus lors d'un événement de style "Dragons Den" qui vise à présenter les meilleures nouvelles technologies lors de la 17e conférence annuelle de bioProcessUK en décembre. La société, qui a été lancée en avril, propose des laboratoires virtuels haut de gamme où les techniciens peuvent s'entraîner en portant des casques de Réalité Virtuelle.
"Il y a un avantage à réduire le coût des consommables et à retirer les équipements de la production pour former les gens", explique M. Mulhall. Parmi les autres avantages, on peut citer "l'apprentissage par l'échec productif", qui permet aux techniciens de faire des erreurs en VR qu'ils ne pourraient pas faire dans un laboratoire.
En outre, la technologie de la VR offre la possibilité de saisir des données et de les visualiser, comme par exemple de voir où un technicien a nettoyé dans un laboratoire de BPF (Bonnes Pratiques de Fabircation). Les utilisateurs peuvent également recevoir une formation personnalisée en fonction de leur expérience et de leurs antécédents, plutôt que d'avoir à se former en groupe dans un laboratoire.
L'entreprise, qui est basée à Birmingham, au Royaume-Uni, travaille déjà sur un projet et est en contact avec de nouveaux clients. Elle conçoit principalement des solutions sur mesure, explique M. Mulhall, mais travaille également sur un logiciel standard.
"L'industrie du pétrole et du gaz fait avancer la VR, et nous avons donc pensé que ce serait brillant pour le secteur des sciences de la vie", explique Mme Mulhall, qui a une formation en thérapie cellulaire, pour expliquer pourquoi elle a fondé la société. "Il n'y a pas beaucoup de gens qui font cela actuellement, ou ils le font de manière exploratoire".
Elle explique qu'ils ont une grande équipe multidisciplinaire de développeurs qui peuvent transférer les processus des sciences de la vie en VR, et surmonter les obstacles au sein de l'industrie.
Source : gengennews
